Version bilingue français/anglais A la demande du Port autonome de Marseille, le photographe et biologiste marin Laurent Ballesta est parti à la rencontre des paysages, de la faune et de la flore marine dans les bassins de béton du géant économique pour un projet insolite : carte blanche pour montrer ce que la surface des eaux dissimule pudiquement à nos regards. Et ce qui était parti pour être une immersion dans un cloaque abiotique se révèle vivant, voire vivifiant. La vie s’accroche, s’adapte, se déploie. Le port, c’est déjà la mer avec sa biodiversité, ses écosystèmes… ses épaves aussi. Entre déchets industriels et espèces protégées miraculeusement préservées, ce portrait sous-marin du port apparait singulier autant que contrasté.